samedi 31 juillet 2010

CD CAYEUX

Comme ma tite famille est sur Annecy ce we et moi seul à Panam, je me suis trouvé une course histoire de m'occuper le samedi. C'est parti pour le CD (1,5/40/10) de Cayeux s/mer parrainé par Laurent Jalabert !!

Arrivé, je découvre le parc à vélo de 250places sous un ciel très couvert et menacant de pluie et surtout avec de grosses rafales de vent :


Avant de prendre ma place et d'écouter le briefing, je teste une dernière fois mon bike le long du bord de mer et qui je rencontre ? Neil !!!!!!!!!
Sans le dire à personne, il est venu chercher qq points au MIT ...


Tous alignés sur la plage en train de regarder des vagues énooormes s'écraser à nos pieds, le GO est donné. Les premiers courageux se font retourner sur les galets et calme les ardeurs des 230 autres dont moi.
Première bouée à 150m = j'ai du mettre presque 4min pour l'atteindre tellement ça remue entre les coups des autres, l'alternance de brasse / crawl, qq tasses d'eau de mer ...
Finalement, je prend ma nage tant bien que mal et ne ferait que doubler jusqu'à voir les premiers pas très loin. En sortant de l'eau, on me dit 28ème !!
C'est avec plein d'espoir que je pars pour ces 40pitons avec l'idée d'envoyer grave.
C'est que je fais pendant 2,8km (47km/h de moyenne, vent dans le dos) mais arrive trop dans ce foutu rond point sans bénévole pour avertir que ce dernier est excentré et dangereux : il fallait le prendre à l'envers pour filer presque tout droit.
Discipliné, je le prend dans le sens giratoire et n'arrive pas controler mon bike pour la sortie, monte la bordure et m'arrete net dans un poteau via mon épaule et mon casque.

Pas de cassure de clavicule, juste un gros hématome et des éraflures sur les doigts, les bras et les jambes.
Au moins, je ramène de Cayeux un beau souvenir de ma rencontre avec ce grand champion très sympa et disponible :

La partie moins sympa c'est ma roue carbone qui a cassé lors du choc contre le trottoir.
J'vais voir si ma assurance peut m'aider à rembourser au moins une partie de celle-ci :




Comme on dit : ça calme !!



 

dimanche 18 juillet 2010

Challenge ROTH

Depuis 5 jours, pas de sport mis à part une ptite séance nat, le temps commence à être long. Manger, dormir, manger et sieste sont les mots d’ordre… J’ai l’impression que je ne vais plus savoir courir dimanche et commence à remettre en question mon sub11 que je compte rapporter d’Allemagne. Au fond de moi, je sais que l’épreuve se joue aussi dans la récup …


Arrivé le vendredi soir, l’hôtel est superbe et une prestation de qualité nous sera offerte pendant ces 3 jours avec les 32 Meudonnais !

Notre arrivée à Roth est saluée par des banderoles à l’entrée de la ville : « Welcome triathlètes ».

L’organisation ne manque pas de rappeler à tout instant que tout est fait ici pour le bonheur des athlètes. Le passage dans le village créé pour l’occasion confirme.Des magasins de vélos partout (pour ne pas dire des magasins dédiés au triple effort). Là, où en France sur les courses tout est bon pour faire du business, ici les prix sont raisonnables. Pour ne pas dire soldés ! Il semble qu’on soit plus dans l’objectif de palier à un oubli de matos de la part d’un concurrent que pour faire du chiffre. Super.

Samedi J-1

tous les copains sont là, plus ou moins détendus. Toujours une superbe ambiance club, chacun sait que la journée du lendemain sera longue.

Les grosses chaleurs sont remplacées par des pluies intermittentes qui font doucement descendre la température. C’est bon ça, d’autant que la météo annonce l’absence d’eau le jour de la course. Nous déposons les matériels au parc à vélo le long du canal. Ce dernier est GIGANTESQUE: 4000 athlètes, 15 000 bénévoles annoncés (Oui oui vous avez bien lu) et 150 000 spectateurs/supporters. No comment, ça va être énorme.

Des vélos de rêve, en veux tu en voilà… Espérons que le vélo ne fasse pas le cycliste car j’suis un peu ridicule avec mon P2C !

Dimanche

3h15 : les premiers se réveillent mais je reste au lit jusque 4h : pas stressé et puis ça fait 3/4h de repos en +.

4h30 : je décolle alors que les copains sont déjà tous parti. Mais que vont-ils faire dans le parc à vélo dans le noir ?

5h15 : arrivé sur site avec une ambiance de malade, musique à fond, déjà plein de spectateurs et les 4000 triathlètes pliés en 2 sur leurs vélo pour vérifier que la nuit n’a pas fait de dégâts.

6h00 : la vague Elite s’élance puis les féminines à 6h20 (200 triathlètes partent toutes les 5min ensuite…)

NATATION

6h45 : coup de canon avec la musique de la BO de Rocky - The eyes of the tiger dans les oreilles, ça donne la chair de poule et l’envie encore de + s’arracher !!

Mais la journée va être longue alors je prend ma nage tranquillou dans les pieds des premiers de ma vague. Je me sens vraiment bien, alors je double et dépasse les retardataires de la vague précédente, c’est bon pour le moral d’enrhumer qq nageurs

59’17 plus tard, j’en termine avec la nat et une impression d’avoir fait + que 3800m (les copains confirmeront le soir avec leur montre GPS qui indique 4000m).

T1

Des bénévoles partout pour vous aider à vider votre sac d’affaires de change. Le top, j’ai l’impression d’avoir « maman » à mes côtés. Je m’assois à côté de Copsté qui est sorti 3sec derrière moi et voilà Festina qui se change en face de moi. Chacun est dans sa course et on s’encourage avec nos regards …

VELO

Les cyclistes me doublent sans cesse comme on m’avait dit : les allemands sont des brutas et envoie grave à vélo. Je me contrôle pour pas m’enflammer mais je fini la première boucle à 33,7km/h de moyenne.
Va falloir que je me calme si je veux faire un beau marathon. J’attendais les deux bosses annoncées mais bien d’autres viennent ponctuer le parcours. Je prends soin de manger, boire et encore manger, le plus possible. Le carburant, ne pas oublier le carburant.
Le vent se lève assez rapidement, le second tour est plus dur et les côtes + cassantes qu’au 1er tour. Moment inoubliable de cette folle journée restera la montée du « Solarberg » digne d’un col de tour de France par rapport au monde sur la route pour te crier dessus, te toucher le dos, te balancer de la flotte.
Je ne sais pas comment j’ai fait pour pas écraser qq'1 : les gens s’écartaient au dernier moment ce qui fait que je ne savais pas où j’allais : truc de ouff !!
Après le montée, ya la descente et là faut garder sa concentration car le compteur s'affole autour de 65km/h.
Au final : 5h35 - 179km / 32,01km/h de moyenne (6h18 l'année dernière). Je suis dans les clous.

T2

Transition sans se stresser. Encore des bénévoles qui s’occupent de ranger ton vélo et t’aident à ranger tes affaires : c’est vraiment luxe !! Casquette vissée sur la tête pour éviter le coup de chaleur et c’est parti pour le marathon.

CAP

Je sais que tout va se jouer à partir du semi-marathon. Objectif : boucler cette partie en 4h15 max pour être sub11 et surtout ne pas marcher. A l’inverse de l’année dernière pour le Chtri’man, je pars tranquillement à 11km/h. Ne pas s’enflammer. Se laisser doubler sans chercher à suivre. Rester dans sa bulle. Faire sa course.

Le parcours marathon était une seule boucle en T avec des demi tour qui permet de voir les copains qui sont devant et les autres qui sont à mes trousses. Tous les visages sont marqués désormais. Je mange une banane mais elle me donne mal au bide et l’eau ne passe plus. Je finirai la course au coca qui m’aide à digérer (il parait que tant qu’on rote et qu’on pète c’est que tout va bien).

Une partie du parcours est à l’ombre. Ouf.

Une côte, je serre les dents… Je me sens toujours aussi bien mais mes mollets sont au bord des crampes dès que j’accèlère. Km après Km, je ralentis mais je tiens.

km40, l’entrée en ville est exceptionnelle !! Tous ces gens donnent l’impression d’être porté.

L’arrivée se fait sur tapis au milieu de barrière pour contenir la foule.

J’aperçois le chrono et hurle de plaisir : YESSSSSSSS !!

10h55’06s avec un marathon en 4h11’27 (4h44'07 l'année dernière).

Des souvenirs plein la tête : il faut vivre Roth pour le croire !!

ENCORE MILLE MERCIIIII A FLO pour les disponibilités familiales consentis durant cette prépa qui aura durer 5 mois. Bon bah… j’ai plus qu’à me rattraper !!

dimanche 4 juillet 2010

SPRINT ANDRESY

Pas vraiment planifié dans la prévision de Roth de faire un sprint 2 semaines avant mais le club pouvait y décrocher une qualif pour la coupe de France des clubs.

J’ai pu me rendre dispo et aller à Andresy mettre ma petite pierre à l’édifice MeudonTri parmi les 20 autres meudonnais ce dimanche 4 juillet.

Première surprise de la journée : l’organisation ramasse un énorme poisson mort à la surface de cette seine juste à l’endroit où on sortira de l’eau tout à l’heure, gloups !!
En plus de l’odeur horrible, on se regarde tous en se disant : va pas falloir boire la tasse ;-))

Les 750m de nat sont, comme d’hab sur une si petite distance, la guerre car tout le monde est tacquet : je sors dans les 30 premiers autour de 10’ (ya du beau monde et des super nageurs) et cours sur ce long tapis qui mène à mon vélo : T1 non connu mais qui doit être assez énorme.

Les 21 km vélo sont ponctués par 2 boucles dont une côte à 13% sur 1,8km : ça calme !!
J’arrive à tenir Ben un tour et puis je redeviens raisonnable pour faire une bonne càp.

Le 5km à pied sont plates sans difficultés et consiste à effectuer un A/R sur les bords de seine ce qui permet de voir les écarts avec les copains qui font tout pour me rattraper.

Content de mon chrono (surtout avec cette chaleur) de 20’30 donc presque 15km/h qui me permet de terminer 3ème du club mais échouant à 2sec de la première féminine qui a bien accéléré quand elle m’a vu revenir !!

Résultat = 1h13’05 et 44ème/268

Mais il faut surtout souligner la 2ème place chez les femmes de Pépette qui commence à collectionner les coupes et à s'habituer aux podium ces derniers temps.
Au final, l'équipe féminine et masculine ont décroché la qualif pour la coupe de france de triathlon : c'est une première pour MeudonTri !!